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La sécurité sur le Net

 Le programme Echelon :
brouiller Echelon ?

 

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Microsoft et la NSA

 
Peut-on vraiment brouiller le  réseau Echelon ?

Le projet de brouillage du réseau de surveillance électronique Echelon n'est qu'un demi-succès.

Imaginé par un groupe international d'“hacktivistes”, le Jam  Echelon Day a pour objectif de perturber les moyens mis en place par la National Security Agency américaine pour intercepter les communications mondiales. Pour ce faire, il encourage tous les internautes à inclure des mot-clés réputés subversifs dans leurs messages électroniques.

Problème de méthode

En fait, la méthode de “brouillage” prônée ne semble pas  appropriée. Echelon utiliserait des stratégies d'interception sélective et non aveugle.
Exemple : l'analyse de trafic consiste à surveiller les points d'émission et de réception réputés “sensibles” (selon la zone géographique, les secteurs économiques, les sites internet spécialisés, etc.). Ce type de renseignement permet de savoir “qui parle à qui”, sans nécessairement avoir à aspirer à l'aveuglette le contenu des messages.

En d'autres termes, innonder de mot-clés vos messages ne sera repéré que si vous faites déjà partie d'une liste “suspecte” de contacts. Une surveillance plus poussée du contenu est donc possible mais elle ne serait pas pratiquée automatiquement.

De plus, il est évident que, par exemple, deux trafiquants de drogues ne vont pas parler ouvertement de leur commerce dans un mail mais utilisé des moyens détournés, comme utiliser le terme de farine plutôt que cocaïne (bien que ce soit encore très simpliste).

En revanche, le principal objectif de cette opération, c'est à dire sensibiliser le public à cet espionnage à grande échelle, a été atteint en partie. Ainsi, le député américain Bob Barr, d'après nos confrères du Guardian, va demander de nouveau à son gouvernement de divulguer au public les moyens mis en œuvre dans le cadre de ce dispositif.

Une surveillance internationale

Par ailleurs, l'événement a été largement couvert par la presse des pays directement concernés : Canada, Australie, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande et, bien-sûr, États-Unis. Ces pays partagent, en effet, leurs moyens d'interception (fax, telex, téléphone par satellites et courrier électronique) dans le cadre d'un accord qui, au départ, n'impliquait qu'Américains et Britanniques (UKUSA Agreement).

Quant aux services de renseignement français, selon diverses sources, ils partagent l'approche sélective d'Echelon, même s'ils n'hésitent pas à le citer comme un exemple flagrant d'une certaine domination américaine.

Pour l'instant, seuls les renseignements australiens ont reconnu son existence. Pourtant, un groupe de travail du Parlement européen en a produit des preuves accablantes.

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Contact : securinet@free.fr

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