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Echelon sous surveillance l'ACLU (American Civil Liberties Union), principale association de lutte pour les libertés civiles aux États-Unis, vient d'ouvrir un site internet entièrement dédié au vaste réseau de surveillance connu sous le nom d'Echelon. Dans le même temps, le Congrès américain a lancé une procédure visant à “officialiser” aux yeux de ses concitoyens ce qui reste encore un secret d'État. Le site Echelon Watch est né de la collaboration de l'American Civil Liberties Union avec deux autres organisations : l'Electronic Privacy Information Center (EPIC) de Washington, qui défend libertés publiques et individuelles dans l'ère numérique, et l'Omega Foundation de Londres. Absence de contrôle démocratique Cette dernière, plus discrète, est à l'origine du premier rapport officiel levant le voile sur cette alliance encore secrète entre cinq pays anglo-saxons (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni). Visé par un panel d'experts du Parlement (le STOA) puis remis, en janvier 1998, aux députés européens, il faisait mention des énormes capacités d'interception (fax, telex, satellite, e-mail, radio…) de ce réseau, et ceci sans aucun contrôle démocratique. Certains membres du Congrès américain désirent restaurer ce contrôle sur la NSA (National Security Agency, qui alimente la paranoïa du secret bien mieux que la CIA), pilier central de l'organisation. D'après le Washington Post du 13 novembre, un représentant de Georgie, Robert Barr, a déposé un amendement à la loi de finance 2000 demandant au gouvernement, via la NSA, d'expliquer les bases légales « sur lesquelles [l'Agence] intercepte les communications aux États-Unis et à l'étranger ». |
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